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Comprendre l’importance de la restauration d’art.

Connaître l’époque historique à laquelle une œuvre d’art s’est produite est essentiel à la restauration, car elle fournit la base pour décider de l’action à entreprendre par rapport à l’œuvre. La restauration ne peut être effectuée que pour les travaux terminés et réussis, nous ne restaurerons pas les travaux en cours. Pour Brandi, la restauration de livres anciens n’est pas un acte créatif, mais plutôt un acte synthétique de remodelage d’une image esthétique en une nouvelle.

Ce livre approfondit la connaissance théorique des œuvres d’art et comprend l’importance de la restauration. La restauration n’est pas seulement la manipulation physique de l’œuvre, mais un moment scientifique et philosophique de reconnaissance de l’œuvre et d’observation de sa matière pour permettre une action mesurée. Il faut donc évoquer l’autorité esthétique et historique de l’œuvre, ainsi que sa spatialité, sa temporalité et sa matérialité.

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Techniques et méthodes utilisées dans la restauration d’art.

Les opérations de restauration, conservation s’exercent sur l’ensemble ou sur l’une ou l’autre partie de l’œuvre d’art : bois, céramique, peinture, toile, cadre. Le restaurateur d’œuvres d’art intervient directement sur la pièce tout en prévenant les risques de détérioration que peut comporter son travail.

En art, la restauration désigne les interventions et les traitements utilisés pour restaurer un état historique donné, améliorant ainsi la lisibilité et l’intégrité esthétique d’un objet ou d’un bâtiment, ou, le cas échéant, rendant son utilisation à nouveau possible. Le concept de « conservation-restauration » est désormais préféré à celui de « restauration » pour désigner une discipline qui vise à inspecter physiquement un bien culturel et à prendre des mesures directes ou indirectes pour ralentir le processus de sa destruction. Changé et amélioré leur lisibilité. Le terme a été établi à la suite du travail des membres du Conseil international des musées (ICOM) et du Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS) au cours de la seconde moitié du XXe siècle, période au cours de laquelle des principes méthodologiques et des termes communs ont été distribué à l’international.La distinction entre “conservation-restauration” et “restauration” évite les raccourcis qui limiteraient le rôle de la conservation-restauration à de simples efforts d’amélioration de la lisibilité d’un bien culturel (par exemple, en enlevant le vernis ou l’embellissement).

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Défis et considérations éthiques dans la restauration d’art.

L’esthétique futuriste présente divers points de contact avec celle des hospices d’aliénés. Notre intention n’est pas de censurer cette nouvelle manifestation d’art, loin de là. Nous la trouvons même très intéressante, ainsi que l’esthétique des aliénés (César, 1929, p. 39).

Loin d’être consensuelle, la restauration d’objets fut toujours le théâtre de discussions passionnées sur sa valeur, son éthique, son application, sa compétence. Au XVIIIesiècle, l’intérêt pour les civilisations antiques a porté le désir de remédier ou empêcher la perte d’éléments significatifs des objets ou monuments légués par ces civilisations et considérés comme revêtant une certaine valeur historique. Si l’importance historique était la raison première pour mettre en avant le désir de restauration, c’est à partir de la Renaissance que la valeur esthétique est progressivement considérée également comme facteur déterminant pour l’objet devant être restauré. D’une manière ou d’une autre, l’antiquité de ces objets semblent avoir été la première caractéristique déterminante pour qu’un quelconque processus de restauration soit initié.

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